Le pouvoir birman négocie avec les minorités ethniques

Le pouvoir birman joue la carte de l’ouverture. Avec l’opposition, mais aussi avec les groupes armés de minorités ethniques, qui se battent pour plus d’autonomie depuis des décennies. Des représentants notamment des Kachins, des Karens et des Shans ont rencontré samedi 19 novembre un ministre du gouvernement central, Aung Min, dans un lieu non précisé près de la frontière avec la Thaïlande, a indiqué le colonel James Lum Dau, de l’Organisation pour l’indépendance du Kachin (KIO). Il s’agissait de “discussions préliminaires” et “personne ne s’est engagé à quoi que ce soit”, a-t-il ajouté lors d’un entretien par téléphone.

 

Le même jour, le président Thein Sein avait indiqué à des journalistes que son gouvernement avait entamé des discussions avec sept groupes armés sur huit, pour “établir la confiance”, selon l’hebdomadaire anglophone Myanmar Times. “Nous chercherons à mettre en place plus de projets pour améliorer leur niveau de vie, tout en négociant avec eux. Si cela fonctionne, ils ne porteront plus les armes à l’avenir”, avait-il déclaré.

Le gouvernement civil de Naypyidaw, en place depuis la dissolution de la junte en mars, a multiplié les gestes d’ouverture. Mais l’Occident, qui a salué ces efforts, réclame en particulier la libération de tous les prisonniers politiques et la fin des violations des droits de l’homme à l’encontre des minorités ethniques

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