Le même jour, le président Thein Sein avait indiqué à des journalistes que son gouvernement avait entamé des discussions avec sept groupes armés sur huit, pour “établir la confiance”, selon l’hebdomadaire anglophone Myanmar Times. “Nous chercherons à mettre en place plus de projets pour améliorer leur niveau de vie, tout en négociant avec eux. Si cela fonctionne, ils ne porteront plus les armes à l’avenir”, avait-il déclaré.
Le gouvernement civil de Naypyidaw, en place depuis la dissolution de la junte en mars, a multiplié les gestes d’ouverture. Mais l’Occident, qui a salué ces efforts, réclame en particulier la libération de tous les prisonniers politiques et la fin des violations des droits de l’homme à l’encontre des minorités ethniques