L’UE comme les Etats-Unis ont imposé dans les années 1990 des sanctions contre la Birmanie. Ils réclament aujourd’hui la libération de tous les détenus politiques. Le pays en comptait environ 2 000 le mois dernier et en a libéré 200 lors d’une amnistie. Mais l’Occident est de plus en plus séduit par la politique du nouveau régime, dirigé par l’ancien général Thein Sein depuis le mois de mars et qui a multiplié les gestes symboliques à l’égard de l’opposition démocratique et de la communauté internationale.
Un amendement à la loi birmane sur les partis politiques est entré en vigueur, ouvrant la voie à un retour officiel du parti dissous de l’opposante Aung San Suu Kyi sur la scène politique. (Le Monde)