Les négociations doivent se poursuivre durant la semaine dans la ville de Port Harcourt, capitale de l’Etat de Rivers et principale ville du delta du Niger, au Sud, où se concentre l’activité pétrolière du premier producteur d’or noir d’Afrique.
Environ 15. 000 habitants de la communauté de Bodo, qui regroupe des villages vivant essentiellement de la pêche, réclament plusieurs millions de dollars en compensation de la pollution créée par les fuites de pétrole.
“Les représentants de Shell et une équipe d’avocats venant (de Grande Bretagne) discutent (. . . ) de la façon de compenser les villageois affectés”, a déclaré à l’AFP Chima Williams, responsable local de l’ONG Environmental Rights Action (ERA).
Les avocats de la firme londonienne Leigh Day représentent la communauté Bodo dans ces négociations.
ERA n’est pas directement impliquée dans les pourparlers, mais l’ONG suit de près les débats, aux côtés des victimes.
“Nous voulons que Shell indemnise les villageois de façon adéquate et qu’ils nettoient (le pétrole) qui a pollué leur environnement et détruit leurs moyens de subsistance”, a déclaré M. Williams.
Un reponsable de Shell qui a requis l’anonymat a confirmé la tenue de négociations, lundi, à l’écart des médias qui n’ont pas eu accès au site.
Selon les militants écologistes, les fuites de 2008 ont déversé l’équivalent de 500. 000 à 600. 000 barils sur 6. 000 hectares. Mais Shell conteste la quantité de pétrole déversé et l’ampleur des dégâts.
Le Nigeria est le huitième plus gros producteur de pétrole au monde, avec une production de 2 millions de barils par jour, et Shell, qui est présent au Nigeria depuis 50 ans, est le plus important producteur d’or noir du pays.
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