Il n’y a eu aucune manifestation de début de campagne pour des élections législatives qui devaient se tenir en juin 2010, et plusieurs fois reportée faute de consensus entre le pouvoir et l’opposition. Cette dernière accuse le régime de vouloir organiser une fraude électorale pour offrir aux partis présidentiels une majorité absolue. Si cette fois, on croit que ce sera la bonne, l’opposition, elle, n’est pas au bout de ses peines.
Pour le moment, aucune réglementation médiatique de la campagne n’a été établie par le Conseil national de la communication. Les équipes multimédia pour une équité entre les différents acteurs n’ont pas été constituées. Le calendrier sur l’ordre de passage précis des partis politiques pas encore rendu public. Et parce que la Céni veut gagner du temps, ce sont des listes brutes où le dédoublement n’a pas encore été fait qui sont affichées à un mois du double scrutin. Un double scrutin auquel les électeurs ne sont pas préparés, faute de spécimens de bulletins de vote disponibles.
C’est dans cette ambiance que l’opposition a rencontré vendredi 23 août la communauté internationale pour lui expliquer ses soucis, dont le principal demeure l’assainissement du fichier électoral.