Selon un bilan de cette entreprise, le nombre de passagers ayant transités – principalement des Algériens, nationaux ou établis en France, vu que le flux des touristes n’est pas si important – par le port de la capitale durant les six premiers mois de l’année en cours est de l’ordre de 50 917 alors qu’ils étaient près de 66 788 durant la même période de l’année dernière.
La différence est d’un peu plus de 15 000 personnes, soit un taux de 23,76%. Une baisse significative qui, sous d’autres cieux, aurait provoqué une réaction énergique de la part des responsables de l’entreprise qui y voit une diminution importante du chiffre d’affaire. Ceci d’autant plus que tous les chiffres sont à la baisse. Ainsi, le nombre de passagers ayant débarqué au port d’Alger (ceux dont Alger est leur destination finale) est de 25 795 lors de ces premiers six mois alors qu’il était de 36 234 en 2012. Un recul aussi de 28,81%, jugé assez important.
Concernant les voyageurs qui sont partis à partir du port d’Alger, on observe le même fait. Ils ne sont que 25.122 cette année alors qu’ils étaient 30 554 lors des six premiers mois de l’année dernière, soit une baisse de l’ordre de 17,78%. Même le nombre des voyageurs qui se sont déplacés avec leurs véhicules, soit depuis ou vers le port d’Alger, est en diminution. Ils étaient 13 560 véhicules à débarquer au port d’Alger au premier semestre 2013 contre 17 568 en 2012 (recul de 22,81%), alors que les véhicules ayant embarqué à partir du même port sont 13 516 cette année contre 14 564 durant les six premiers mois de l’année précédente (recul de 7,20%). En somme, le voyage maritime devient de moins en moins attractif. Les responsables concernés devraient se pencher sur la question.