financé conjointement par l’UE et le gouvernement algérien, et dévoilée ce lundi 24 juin. En 2005, la consommation moyenne était de 4,4 litres pour la bière et de 1,4 litre pour le vin.
Selon le même rapport, les importations algériennes de bière, en provenance de neuf pays, se sont chiffrées à plus de 300 millions de dinars. Les producteurs algériens de bière n’ont pas réussi à exporter, contrairement aux producteurs de vin, qui ont réalisé des exportations (dont 70% vers la France) d’une valeur de 105 millions de dinars en 2010. Un montant qui dénote une nette régression par rapport à 2003, quand les exportations de vin avaient atteint près de 780 millions de dinars. Cette baisse s’explique notamment par la « rude concurrence » sur les marchés internationaux.
Selon le rapport, la filière des boissons alcoolisées profite d’une « forte rentabilité », mais elle est pénalisée par la perception culturelle du produit (interdit religieux) et les prix élevés dus à des charges parafiscales conséquentes. La filière est pénalisée aussi par des obstacles règlementaires liés surtout à la réduction des centres de consommation (fermeture de bars et de débits de boissons alcoolisées). En dépit de ces contraintes, la valeur des ventes de la bière est estimée à 27,6 milliards de dinars en 2011. Celle du vin n’est pas disponible.