Le gouvernement a retardé la mise en place de ces mesures recommandées par le Fonds monétaire international (FMI), en raison de leur caractère hautement politique.
“Nous allons activer dans les deux prochaines semaines – avant le ramadan – l’ajustement automatique des prix pour les produits énergétiques et le sucre, à l’exception du gaz de ville”, a déclaré le ministre jeudi soir dans une interview à Reuters.
Cette annonce intervient quelques jours après une visite au Maroc d’une délégation du FMI venue faire un audit des finances du royaume.
Le ramadan débute le 10 juillet, et la mise en place de ces dispositions avant le mois de jeûne, période de dépenses pour les Marocains, risque de provoquer la polémique dans le pays.
Mohamed Najib Boulif a souligné qu’il ne s’agissait pas d’une libéralisation totale des prix et que des plafonds, qu’il n’a pas fixés, seraient imposés.
Le FMI a approuvé en août dernier une ligne de crédit de 6,2 milliard de dollars au Maroc sur deux ans, tout en exhortant Rabat à réformer le système de soutien des prix et celui des retraites.