Le président du Congrès général national libyen, Mohamed Megaryef, qui était intervenu pour que Shabaan puisse être libéré afin d’être hospitalisé à Paris, affirme avoir donné des instructions pour que les responsables de son enlèvement soient arrêtés.
Le plus tôt sera le mieux, estime Mohamed Berween : « Les gens de Misrata souhaitent que les criminels qui l’ont tué soient traduits en justice. Le statu quo à Bani Walid n’est sain ni pour la Libye ni pour le gouvernement, car le gouvernement risque de ne pas pouvoir contenir longtemps la colère des habitants de Misrata s’il n’agit pas. Donc nous exigeons que le gouvernement passe rapidement à l’action », martèle-t-il.
Wallid Ben Shabaan, chef d’une brigade d’ex-rebelles de Misrata, menace de venger personnellement son frère à Bani Walid si les autorités libyennes ne tiennent pas leur promesse. Les ex-rebelles de Misrata avaient déjà envisagé un assaut contre Bani Walid, en juillet dernier, suite à l’arrestation de deux journalistes libyens dans cette ville qui abrite de nombreux responsables de l’ancien régime.