5 000 personnes déplacées
Selon le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha), ces attaques, survenues lundi et mardi dans les villages de Tiero-Oula et Sieblo-Oula, ont porté à « environ 5 000 » le nombre de personnes déplacées dans cette région difficile d’accès en proie à des attaques meurtrières depuis un an. La majorité d’entre elles seraient « des femmes et des enfants dont la situation demeure précaire », précise l’agence dans un communiqué. La plupart des réfugiés, arrivés en majorité à Taï, sont hébergés dans des familles d’accueil.
Sept Casques bleus nigériens, dix civils et au moins un militaire ivoirien ont été tués le 8 juin dans une attaque contre des villages du Sud-Ouest du pays, attribuée par le gouvernement ivoirien à des éléments « venus du Liberia ». Le gouvernement libérien avait annoncé le lendemain la fermeture de sa frontière.
(Avec AFP)