Le directeur général de la Commission forestière (CF), Samuel Afari Dartey, a annoncé cette mesure à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la réunion au sujet du projet sur la traçabilité du bois mené par l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), cérémonie qui a eu lieu à Fumesua, près de Kumasi. Cet objectif fait suite à la reprise de l’initiative de développement des plantations forestières. Samuel Afari Dartey d’ajouter que la matière première constituant la base de la ressource en bois allait croître de manière à permettre un approvisionnement continu.
La conférence, d’une durée de trois jours, a réuni des participants du Ghana, du Cameroun, du Gabon, du Congo, de la République centrafricaine, du Singapour, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de la Belgique, de l’Australie et de la Malaisie, dans le but de développer des technologies de traçage du bois d’œuvre d’origine illicite.
Le projet est financé par le gouvernement allemand, avec le soutien des États-Unis et de l’Australie. Le président de la CF a décrit le projet comme étant une intervention opportune censée s’attaquer à la menace du bois illégal en Afrique. Il a noté que, malgré la mise en place de nombreux instruments juridiques destinés à combattre la coupe illégale d’arbres et le commerce de bois d’œuvre issu de l’exploitation illégale des forêts, les mécanismes pratiques de contrôle visant à identifier les essences et l’origine géographique des produits du bois ont été jusqu’à maintenant le chaînon manquant du système.
La mise en œuvre de ce projet est donc un important jalon dans le contrôle du commerce de bois et de la filière bois. Des efforts sont en cours pour assurer l’approvisionnement du marché national en bois légal, a affirmé Dartey, remarquant la présence du soutien politique destiné à garantir une bonne gestion forestière.
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