En se référant aux premières données relatives à cet incendie, les feux ont ravagé depuis ce matin tout un pavillon de ce marché aménagé pour la commercialisation de matériels informatique, de climatisation et de télécommunication.
Malgré les multiples efforts des agents de la Protection civile tunisienne (pour plus de cinq heures), le bilan a fait état de destruction de 352 unités de vente au sein du pavillon incendié.
Les tentatives d’éteindre les feux ont été accompagnées par des actes de violences transformés en accrochages entre commerçant d’ un côté et agents de sécurités et de protection civile de l’autre.
Les commerçants (en colère) ont déclaré à la presse que les forces de l’ordre sont derrière le déclenchement de cet incendie. D’après certains commerçants, les policiers auraient précédemment proféré à des menaces à leurs encontre et chercheraient à tout prix à les délocaliser de ce “fameux Souk”.
Plus tard dans la journée (après avoir réussi relativement à maitriser l’incendie par la protection civile), le ministre tunisien de l’Intérieur M. Ali Arayedh s’est intervenu, affirmant que “les comportements des commerçants sont dénoncés”, a-t-il déclaré à la radio tunisienne Mosaïque Fm.
Selon le ministre tunisien, certains commerçants ont jeté des pierres sur les forces de l’ordre et les agents de la protection civile alors qu’ils tentaient d’éteindre les feux. Suite à ces actes, “quatre agents ont été blessés.
Sur un autre plan, le chef du gouvernement tunisien M. Hamadi Jebali a déclaré qu’une enquête sera lancée afin de “détecter les vraies raisons et les circonstances de cet incendie, avant d’ identifier les responsabilités”.
Tout comme le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur tunisien a jugé d’”irraisonnables” les tentatives de porter atteinte à l’institution sécuritaire à chaque fois qu’un incident survienne. Malgré ces tentatives, “les forces de l’ordre continueront à faire leur devoir de protéger le citoyen et les biens publics et privés”, selon M. Arayedh.